QU’EST-CE QUE L’OOS

Opération Oasis Sahéliens (OOS) est une association burkinabè, reconnue par l’état burkinabè en 1990. Elle vise l’autopromotion et l’amélioration des conditions de vie des
populations du Sahel burkinabè (Nord-est du pays).

Objectifs

CE QUE NOUS FAISONS DE MIEUX

A travers ces objectifs, OOS veut amener les habitants du Sahel et plus particulièrement les femmes à participer effectivement à la protection de l’environnement, atteindre l’autopromotion et la sécurité alimentaire.

Défense

La défense des points d’eau du Sahel par des actions de développement multisectoriel mettant l’accent sur la sylviculture, l’agriculture et l’élevage,

L'Accompagnement

L’accompagnement des projets de développement socio- économique des populations du Sahel.

Appuis et conseils

l’appui/conseil, la sensibilisation, l’éducation et la formation des acteurs de développement en vue de leur responsabilisation,

Promotion

la promotion de la scolarisation des enfants et l’alphabétisation des adulte

Langue

Les langues locales parlées sont principalement :

  1. Songhaï
  2. Tamachek
  3. Peulh

L’organigramme d’OOS se présente comme suit :

Conseil d'administration

le Conseil d’Administration (CA) composé de 20 personnes entérine les décisions,

L'ASSEMBLEE générale

l’Assemblée Générale (AG) qui est l’organe suprême de l’association ; elle se tient une fois dans l’année,

Direction technique

l’équipe technique composée de 3 personnes (1 directeur et 2 animateurs) assure le fonctionnement de l’association et la mise en œuvre de ses activités ; elle rend compte au CA et à l’AG.

L’équipe de mise en œuvre des activités d’OOS

Les Bénévoles d’OOS

SIBIRI BADOUN

DIRECTEUR

Alhassane BOUKARI

Chargé de parrainage

Géographe burkinabè, est chargé de la direction et la supervision des activités d’OOS. Il a près de 30 ans d’expérience en ce qui concerne le développement dans les zones désertiques.

Il est bénévole chargé du suivi des activités de parrainage.
Cette tâche lui a été confiée par les communautés villageoises dont il est issu.

Les chargés d’animation

Les deux animateurs accompagnent les communautés de base dans leurs activités de développement (identification, conception, mise en œuvre, suivi des projets et renforcement des capacités des acteurs). Ils appartiennent à l’ethnie songhaï et sont des fils de la région.

Ahmadou MAHAMANE

ANIMATEUR

MAIGA Djibey Younissi

ANIMATEUR

Ahmadou a longtemps œuvré dans les mouvements paysans et participé à plusieurs programmes d’alphabétisation fonctionnelle.

Djibey fut agent des statistiques agricoles auprès du Ministère de l’agriculture de son état.

NOS PARTENAIRES

Le principal partenaire financier d’OOS est l’association française dénommée C.A.S.E (Collectif Afrique Sahel Entraide). Le partenariat a commencé de façon informelle depuis 1998 avec les Communautés Emmaüs (Norges, Planay, Etang/Arroux, Sasoge, Sainte Sabine) et la Confédération paysanne de la région Bourgogne en France. Ce n’est qu’à partir de 2008 que ces partenaires décidèrent de formaliser les relations en créant l’association C.A.S.E qui est une association loi 1901. La totalité du financement d’O.O.S est assurée par C.A.S.E. Ces finances servent non seulement à la réalisation des projets villageois, mais aussi, au fonctionnement de la structure OOS.

MARKOYE

Une localité qui vous surprendra

Markoye est l’un des 17 villages bénéficiant des activités d’OOS.
L’Oudalan dans le Sahel (Nord-Est du Burkina Faso), est l’une des 45 provinces que compte le pays des Hommes Intègres. Le Département de Markoye appartient à cette province. Le village de Markoye est un grand carrefour où se croisent une diversité d’ethnies parlant le Songhaï, le Tamachek, le Peulh, le Haoussa… Son célèbre marché qui se tient tous les lundis est mondialement connu.
A l’instar de tous les villages du Sahel, Markoye a très mal vécu les grandes sécheresses de 1973 et 1984 : accélération de l’appauvrissement de la biodiversité, dégradation des sols, ensablement, assèchement des puits, réchauffement climatique, famines récurrentes,
décimation du cheptel… Dans un tel contexte, on assiste à un exode des populations vers le sud du pays. Avec l’aide des ONG et associations, les plus courageux, restés sur place, se sont organisés en groupements villageois afin de dire non à la fatalité.